Le Polaroïd I-Zone était destiné à donner des instantanés à peine plus grands que des timbres poste et autocollants (suivant le type de film) comme ces derniers.
Présenté à la PMA 2001, le Combo est le résultat de l'accouplement hasardeux de cet appareil et d'un appareil numérique dans sa plus simple expression.

Ainsi sur un I-Zone classique (renommé Instant Combo) a été greffé un I-Zone numérique (le Digital Combo) de 300.000 pixels (640 x 480) de résolution avec 1Mb de mémoire interne, sans écran arrière de visualisation et sans carte mémoire amovible.

Mise à part l'alimentation électrique qui leur est commune, les deux appareils sont entièrement séparés.
Chacun a son propre viseur, flash, déclencheur et objectif ; Le I-Zone analogique se tient horizontalement, le numérique verticalement.
Les deux appareils possèdent une diode lumineuse à proximité de leur viseur respectif pour indiquer la charge du flash.
Un commutateur permet de choisir quel appareil on veut utiliser. Le Digital Combo dispose d'un bouton de mise en service épaulé d'une diode lumineuse située au dessus du viseur, d'un compteur de vues sur un petit afficheur LCD et d'une prise jack afin de connecter un câble pour transférer le vues numériques via un port série. On ne peut pas détruire les images en mémoire à partir de l'appareil lui même.

On peut se demander comment cet appareil, ou plutôt cette paire d'appareils, au dessin torturé à pu sortir du bureau d'étude de Polaroïd et, visuellement, le résultat me fait penser à ces champignons qui croissent sur les troncs morts en forêt. L'analogie avec le numérique croissant au détriment de l'argentique ne m'est venue qu'après.

Au regard de son esthétique et de son prix de vente ($100 à sa sortie), bien trop cher en regard des possibilités des deux appareils, je doute qu'il ait eu beaucoup de succès.

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Le Combo est protégé par le brevet 2001033747 déposé par Polaroid en 2001. Il est présenté comme la combinaison dans un ensemble unique de deux appareils, l'un argentique, l'autre numérique.
L'inventeur s'appelle Christine L. Enderby.